Être « mauvais » en grammaire n’est pas une fatalité

Être « mauvais » en grammaire n’est pas une fatalité

Un enfants ayant reçu de mauvaises notes pendant sa scolarité a souvent eu droit à des remarques désagréables et à être étiqueté comme « nul ». Il a de bonnes chances de très vite baisser les bras !

Pourquoi est-on "mauvais" en grammaire?

Les raisons de ces mauvaises notes sont liées à la méconnaissance de la grammaire.
Les enfants ont souvent été le produit d'une idéologie qui prétend que l’orthographe serait innée, intuitive, et qu’il faut donc cesser de l’enseigner comme cela a été fait par le passé. Voir ci-dessous la citation d'une personne qui considère l'apprentissage de l’orthographe comme un "concept bourgeois", et la grammaire comme un "carcan fasciste imposé à la langue"...

"Plutôt que d’enseigner de façon frontale et verticale des règles artificielles et surannées (...), il convient (...) que l’enseignant consente à être enseigné par ses élèves, qu’il se mette à l’écoute de leurs désirs, de leur poésie innée."

Du coup, ces enfants ont été des cobayes, et ils constatent aujourd'hui par leurs lacunes que la grammaire n'est en rien intuitive !

Être "mauvais" en grammaire, et alors ?

Cette déficience a trois conséquences :
1) ne pas prendre la grammaire au sérieux a pour conséquence d’avoir un langage imprécis. Ce manque du langage accentue le manque de précision de la pensée. On a du mal à comprendre les textes, qu'ils soient littéraires ou administratifs. On peine face aux énoncés d'exercice, dans quelque matière que ce soit, français, mathématiques, etc. Se "soumettre" aux règles de la grammaire permet en vérité une augmentation de la capacité de compréhension, et au final libère la pensée et son expression.
2) dans le monde du travail, ne pas connaître la grammaire est un facteur discriminant. En effet, une lettre de motivation truffée de fautes sera écartée par le recruteur car c’est l’image de son entreprise qui est en jeu. C'est logique. Si un chef d’entreprise tolère des entorses à la grammaire dans ses lettres de prospection ou de promotion, il diminue sa crédibilité et dévalorise l’image de son entreprise, car cela laisse entendre qu'il tolère également toutes sortes de faiblesses dans ses produits ou services, et que la qualité n'est pas son souci premier.
3) une fois adulte, celui qui fut un enfant faible en grammaire non seulement aura des difficultés à exprimer correctement sa pensée, et sera discriminé à l’embauche, mais à force de s'être entendu dire qu’il était mauvais, cet adulte a maintenant intégré la croyance que c’est irrémédiable ! Convaincu qu’il n’y peut rien, il adopte des astuces pour masquer ses fautes, comme rendre son écriture illisible, ou écrire des messages à la façon SMS, par exemple. L’adulte pense qu’il n’a pas d’autres choix que de vivre ainsi.

Fatalité ?

Cependant, cette situation n’est pas irrémédiable et rien n’est plus dommageable que de le croire.
Se mettre à la grammaire peut être entrepris à tout âge ! On prend d’abord conscience qu’il faut changer, ne plus tolérer de faire des erreurs d’accord, et accepter d'apprendre de nouveau et donc de déployer la motivation nécessaire pour le faire !
Le pire frein à cette démarche est le manque de confiance en soi. Comme l'indique le livre éponyme d'Emerson « La confiance en soi est le premier secret du succès » ! Et pour regagner confiance en soi, il faut commencer par des petits pas. Une fois le cours démarré, vous constaterez des petits succès, ce qui vous permettra de changer graduellement la vision que vous avez de vous-même. Il vous faudra du courage et de la patience !
Cette méthode permet de commencer avec des petites briques et de bâtir de bonnes fondations.
Elle s’adresse autant aux enfants qu’aux adolescents ou aux adultes qui veulent acquérir de bonnes bases.